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Comment les préoccupations environnementales modifient les préférences des consommateurs

Une étude de Capgemini met en évidence un lien étroit entre le développement durable et les objectifs économiques et commerciaux des entreprises, notamment une fidélisation accrue des clients et un effet sensible sur les revenus de la marque.

Paris, le 8 juillet 2020 - Un nouveau rapport de l'Institut de recherche Capgemini examine l'impact du développement durable sur les habitudes d'achat des consommateurs et la façon dont les fabricants et les distributeurs comprennent les attentes des consommateurs.

Source Capgemini.com

Le développement durable est devenu une priorité pour les consommateurs :

79 % d'entre eux modifient leurs préférences d'achat en fonction de la responsabilité sociale et de l'intégration de l'impact environnemental.

Le COVID-19 a sensibilisé les consommateurs et les a engagés à acheter de manière plus durable :

67 % des consommateurs ont déclaré qu'ils seront plus prudents face à la rareté des ressources naturelles en raison de la crise COVID-19, et 65 % ont déclaré qu'ils seront plus attentifs à l'impact de leur consommation globale. 

Les préoccupations liées au développement durable influencent désormais le comportement des consommateurs chez plus de la moitié de la population : 53 % des consommateurs en général et 57 % dans la tranche d'âge 18-24 ans ont opté pour des marques moins connues parce qu'elles étaient durables. Plus de la moitié des consommateurs (52 %) déclarent partager un lien émotionnel avec des produits ou des organisations qu'ils perçoivent comme durables. 64 % disent que l'achat de produits durables les rend heureux de leurs achats (ce chiffre atteint 72 % dans la tranche d'âge 25-35 ans).

Les fabricants comprennent également les avantages du développement durable sur leurs relations avec les clients :

77 % indiquent que le développement durable entraîne une augmentation de la fidélité des clients, tandis que 63 % affirment qu'elle augmente les revenus de la marque.

Les consommateurs et les entreprises ont encore beaucoup à apprendre sur le développement durable.

Malgré les bonnes intentions, il existe un fossé entre ce que les consommateurs pensent savoir et ce qu'ils savent réellement sur le développement durable :

78 % des consommateurs ne savent pas qu'il faut 1 000 litres d'eau pour produire une barre de chocolat et 68 % ne savent pas qu'un hamburger moyen produit plus d'émissions qu'une grosse voiture parcourant 15 km. Près de 68 % des consommateurs qui ont acheté ces produits étaient prêts à acheter un produit plus durable une fois qu'ils avaient été sensibilisés aux questions de durabilité.

Ces résultats soulignent la nécessité de mettre davantage d'informations sur la durabilité à la disposition des consommateurs et renforcent l'importance pour les marques de mener l'agenda de la durabilité.

Cependant, il existe également un déficit de connaissances chez les distributeurs et les fabricants qui surestiment les connaissances réelles de leur clients. 65 % des dirigeants affirment que leurs consommateurs sont très au courant de leurs initiatives en matière de durabilité, mais 49 % des consommateurs disent qu'ils ne disposent d'aucune information pour vérifier les allégations de durabilité des produits, et 44 % disent qu'ils ne font pas confiance aux allégations de durabilité des produits. 

Les quatre meilleures pratiques que les entreprises doivent mener :

  • Sensibiliser les consommateurs et donner aux employés les moyens d'intégrer des pratiques durables : Les entreprises doivent jouer un rôle clé en mettant en évidence l'empreinte écologique de leurs produits, car les consommateurs sont peu conscients de l'impact environnemental de nombreux produits.
  • Placer la technologie au cœur des initiatives de développement durable : Il est important que les organisations fassent correspondre les usages technologiques et digitaux aux objectifs de durabilité plus larges de l'organisation, afin de garantir un retour sur investissement mesurable.
  • Instaurer une gouvernance solide pour le développement durable : Une gouvernance solide permet à une organisation d'étendre sa stratégie de développement durable à l'ensemble de ses unités opérationnelles, de superviser les processus de fixation des objectifs et de reporting, et de renforcer les relations avec les parties prenantes externes.
  • Collaborer avec l'écosystème élargi pour un impact plus important : Les collaborations axées sur la durabilité au sein du réseau interne aident à créer des engagements partagés entre les réseaux et à atténuer les impacts environnementaux et sociaux profondément ancrés dans les chaînes d'approvisionnement du secteur.
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